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Publié le: 22/02/2010

Dans le village de Kandiana, dans l'ouest de la Zambie, Bernadette Mulima est troublée par le puits non protégé, peu profond sous un manguier au bord de la plaine inondable de Barotse. Sans le savoir, les deux femmes sont confrontées au même problème: elles sont toutes deux victimes du changement climatique ; mais surtout, elles sont aussi victimes de la concentration excessive du pouvoir administratif et des ressources à Lusaka, où le budget national est élaboré, adopté comme un instrument national, et partagé au détriment de la majorité qui vit dans les zones rurales, et dont les problèmes sont loin des bureaucrates dans la capitale zambienne.

"Si seulement le gouvernement peut nous donner un puits artésien, nous serions alors soulagés de cette agonie de partager l'eau avec des animaux sauvages dangereux", observe Choolwe.

Mulima de Mongu indique d’un doigt accusateur son conseiller. "Il y a tellement de choses étonnantes dans notre vie. Mais nous savons que nos problèmes seraient réduits de moitié si seulement cet homme qu'ils appellent conseiller travaillait dur".

Plus généralement, la population, les partenaires techniques et financiers savent que le rôle de la décentralisation et de la délégation de pouvoir est déterminant pour le développement du pays. Selon Eddie Mumba, secrétaire municipal du conseil de Chongwe à la périphérie de Lusaka, lorsque la Zambie sera entièrement décentralisée, avec plus de pouvoirs accordés aux conseils locaux, la population au niveau local dira ensuite ce qu'elle veut et ce qui est pertinent pour elle.

Par: Lewis Mwanangombe, IPS, Lusaka, 3 février 2010

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