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Publié le: 16/06/2011

Un débat sur “La sécurité alimentaire et l’eau”  a été organisé le 28 mai, à Alger, par le cabinet Emergy et le quotidien Liberté.

Le volume des précipitations enregistrées dans l’ouest du pays a baissé de trente pour cent, comparées à celles enregistrés au milieu des années 1970. En outre, les ressources hydrauliques dont dispose le pays sont mal gérées, pas bien exploitées, ainsi que l’explique Abdelmadjid Attar, ancien ministre des Ressources en eau, présent à cette rencontre.Ce dernier a relevé que les barrages de Taksabet, à Tizi Ouzou, de Keddara à Boumerdès et de Béni Haroun dans la wilaya de Mila déversent actuellement leur trop-plein, une perte sèche.

Il estime que ces volumes d’eau pourraient être récupérés, s’ils y avaient des systèmes de transfert d’eau. S’y ajoute le problème des fuites d’eau. Celles-ci représentent 50% des quantités d’eau distribuées.

La réhabilitation du réseau d’AEP est en cours depuis déjà plusieurs années, mais elle n’est pas encore achevée. L’eau ne manquait pas ces dernières années, par la grâce du Ciel. L’Algérien consomme en moyenne 600 m3 d’eau par an, la norme internationale est de 1 000 m3/personne/an.

Le potentiel hydrique de l’Algérie tourne autour de 17 milliards de m3 par an, dont 70% sont orientés vers le secteur agricole, des données intéressantes fournies par Tahar Aïchaoui, directeur d’études au niveau du ministère des Ressources en eau, présent également à ce débat.

Lire l’article en intégralité, La tribune online(Alger) 31 mai 2011.

Nouvelle analogue : Algérie: Colloque international – Débat sur les ressources en eau et le développement durable, Sources Nouvelles, 15 avril 2011.

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