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Publié le: 29/03/2013

Ali Traoré, Secrétaire Général du Ministère de l’Eau, des Aménagements Hydriques et de l’Assainissement

Président pendant les travaux de la revue conjointe PN-AEPA/PAGIRE 2013, Monsieur Ali Traoré, Secrétaire Général du Ministère de l’Eau, des Aménagements Hydriques et de l’Assainissement, revient sur les conclusion de la revue et assure qu’une suite diligente sera accordée aux recommandations.

Nous sommes à la fin de la revue conjointe PN-AEPA/PAGIRE 2013,  comment trouvez-vous la qualité des résultats ?

Nous avons fait un excellent travail avec l’ensemble des acteurs ceux de l’administration publique, ceux de la société civile, les partenaires techniques et financiers, les ONG ; nous avons passé en revue trois jours durant, l’ensemble des activités que nous avons programmées pour l’année 2012, aussi bien au niveau du PN-AEPA que du PAGIRE, nous avons aussi fait la programmation des activités 2013 du PN-AEPA et du PAGIRE. Ce travail a montré qu’au niveau de nos services comme au niveau de nos partenaires techniques et financiers, au niveau des acteurs de la société civile et des ONG, il y a un excellent travail qui est mené à travers le Burkina Faso pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement dans le cadre du secteur de l’eau et de l’assainissement.

Nous avons vu qu’il y a beaucoup de mesures prioritaires, êtes-vous certain qu’on pourra tous les mettre en œuvre au cours de l’année 2013 ?

Les mesures prioritaires ont été  élaborées de façon à ce qu’elles soient réalistes et réalisables comme on le dit. Nous nous sommes assurés avec les moyens, les ressources matérielles et financières dont nous disposons, les ressources financières dont nous sommes en mesure de mobiliser et l’ensemble de ces mesures seront mises en œuvre au cours de l’année 2013. Nous y prendront toutes les dispositions nécessaires.

Une question sur l’amélioration du dialogue sectoriel, on a vu qu’il y a eu beaucoup de propositions, quelle appréciation faites-vous de ce travail de comité ad hoc ?

Vous savez dans notre secteur il y a beaucoup de cadres de dialogue et lorsque nous avons passé en revue, tous ces cadre de dialogue, nous avons vu qu’il y avait au niveau de certains cadres où nous avions pratiquement la  répétition des acteurs, où nous avions des chevauchements au niveau des attributions, c’est ce que nous avons voulu assainir. Assainir, c’est-à-dire recentrer les cadres de dialogue et mieux attribuer les tâches à ce niveau.

On a beaucoup parlé de la « vision 40 » au cours de l’atelier, qu’en est-ilUn mot sur la vision 40 ?de quoi s’agit-il exactement ?

Vous savez que nous sommes dans un secteur où il faut savoir anticiper les choses ; c’est-à-dire voir pour l’avenir assez tôt ce qu’il y a lieu de faire pour ne pas être en difficulté pour l’atteinte des objectifs à un certain moment. Si nous fixons des objectifs aujourd’hui, il faut que dans les années à venir avec tout ce que nous connaissons comme facteur d’élargissement des besoins, l’accroissement de la population qu’on ne soit pas en deçà du taux déjà atteint. Donc la vision 2040 c’est-à-dire qu’il faut que nous commençons déjà à prospecter.  Nous avons un PN-AEPA qui court jusqu’à l’horizon 2015 à préparer. Après 2015, qu’est-ce qu’il faut faire ? Est-ce que après 2015, il faut regarder année après année ? Nous avons estimé qu’il était nécessaire d’avoir une vision sur 25ans plus tard c’est-à-dire en 2040.

En un mot, des résultats probants c’est pour bientôt…

Les décisions que nous avons prises pour l’avenir sont en tout cas des facteurs qui nous garantiront un succès certain.

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