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Publié le: 07/06/2011

Dans le souci d’appuyer le système éducatif togolais, le CREPA en partenariat avec l’UNICEF a mis en œuvre avec l’apport financier des gouvernements japonais et danois un projet d’amélioration de l’environnement des enfants à travers la participation en matière de santé- éducation dans 75 écoles et 60 USP des régions maritimes de la Kara et des savanes du Togo ». L’objectif du projet, promouvoir la scolarisation en améliorant l’environnement des enfants.

C’est ainsi que des activités de  mobilisation communautaire et de communication pour un changement social, la réalisation des ouvrages d’eau et d’assainissement, le renforcement de capacités des acteurs ont pu être mis en œuvre. Ces activités ont eu comme impact l’amélioration des conditions d’hygiène au niveau des salles de classe, des cours d’écoles et  des maisons, une meilleure gestion des déchets produits dans les écoles et des ordures des ménages, la fin de la défécation à l’air libre traduite par l’utilisation des latrines à l’école et la protection des aliments et des réservoirs d’eau de boisson entre autres. Très engagés dans le projet, les élèves et la communauté ont assuré l’entretien des ouvrages d’eau et d’assainissement réalisés dans leur école et ceux existants dans la communauté. Un succès qui fait dire à la directrice résidente du CREPA au Togo : « les enfants constituent la meilleure porte d’entrée des communautés pour la promotion des bonnes pratiques en matières d’hygiène. Pour elle, chaque enfant sensibilisé équivaut à dix membres de la communauté touchés.

Au Togo, l’état des aménagements et matériels disponibles pour l’éducation de base est généralement faible. Cet état de fait constitue à long terme une menace tant pour la qualité de l’éducation que pour la répartition équitable des équipements et matériels pédagogiques. Sur le plan national, les taux de couverture des écoles disposant de  latrines et de points d’eau  ne dépassent pas 30 % et 26 % respectivement. L’inexistence de points d’eau contraint les élèves à consommerune eau de boisson de qualité douteuse ou non potable. La défécation à l’air libre ou dans le périmètre scolaire, s’ajoute la plupart du temps la présence de dépotoirs sauvages dans la cour des écoles : tous ces facteurs ont motivé la mise en place de ce projet qui sera dupliqué dans d’autres localités et écoles du pays.

 

Yacine Diene Traoré

Chef de la division Communication du CREPA

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