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Publié le: 11/04/2011

Le projet SaniFaso a été officiellement lancé au Burkina Faso en décembre 2010, avec pour objectif d'éradiquer la défécation en plein air dans 12 communes partenaires (niveau le plus bas du découpage administratif) à travers le pays.
Dans le cadre de ce programme d'assainissement de quatre ans en milieu rural au niveau des ménages du Burkina Faso, 16 000 latrines seront construites. Les autres activités comprennent la formation des maçons locaux et des campagnes de promotion de l'hygiène. La participation de l'IRC dans SaniFaso portera sur le renforcement de la planification et des outils de décision actuels, en intégrant les dernières découvertes relatives aux coûts des services d’assainissement à long terme du projet WASHCost.

Ce programme de 3 millions d'euros cofinancé par la Commission européenne est mis en œuvre par l'ONG française Eau-Vive, en association avec WaterAid Burkina Faso, Helvetas, GIZ/WSP et l’IRC.
Pour l'IRC, c'est une excellente occasion, non seulement d'intégrer les résultats de WASHCost dans le pays, mais aussi de maintenir une réflexion sur l'échelle appropriée à la prestation de services d'assainissement durable. SaniFaso permettra à l'IRC de continuer à développer son programme au Burkina Faso et à accroître sa participation au niveau local.

Taux d’assainissement au Burkina Faso : moins de 10%.
La couverture en assainissement au Burkina Faso est actuellement estimée à moins de 10%. Pour progresser vers les objectifs OMD de l'assainissement, une politique et une stratégie nationale ont été élaborées récemment. Celles-ci ont été présentées, ainsi que le plan national d’AEAH aux participants de la Direction générale de l'assainissement, des eaux usées et excrétas (DGAEUE).
Plusieurs maires ont relevé qu'ils avaient reçu très peu (sinon jamais) des informations jusque là au sujet de ces politiques stratégiques. Une telle panne dans la chaîne de l'information illustre l'un des défis que les communes doivent surmonter, car elles sont les exécutants désignés.

Les autres difficultés pour les communes sont :

  • Les différences entre milieu urbain / milieu rural et comment celles-ci sont prises (ou non prises) en compte
  •  Les montants limités de revenus actuellement transférés du gouvernement central vers les municipalités, et
  • Les difficultés que les maires et les techniciens locaux rencontrent actuellement à comprendre la stratégie et les responsabilités qui l’accompagnent.

Mme Sondo, directrice de la DGAEUE, a expliqué le prochain transfert des ressources financières et humaines aux régions et aux communes. Cela passe par la Direction régionale de l'agriculture, de l'hydraulique et des ressources halieutiques (DRAHRH).

Le programme SaniFaso
Après le lancement officiel du programme SaniFaso, les partenaires lors de l'atelier se sont accordés sur leurs rôles et responsabilités :

  • Les communes de partenariat: Bogandé, Boromo, Dassa, Dydir, Diébougou, Fara, Houndé, Imasgo, Manni, Ramongo, Poura et Thion sont chargées de la coordination/ du suivi des activités et de la mobilisation sociale et du cofinancement.
  • La DGAEUE et la DRAHRH sont chargées de la mise en œuvre et la diffusion des résultats au niveau national.
  • WaterAid, Helvetas, GIZ / WSP et Eau Vive aideront les communes au cofinancement
  • L’IRC interviendra dans les aspects de gestion des connaissances et sur l'amélioration des processus de planification / outils de décision existants.
  • Eau-Vive supervisera la coordination générale et la production de rapports.

WaterAid œuvrera, en collaboration avec les communes de la région du Centre-Ouest ; Helvetas les communes de l'Est et GIZ-WSP/Eau-Vive, de concert avec l'IRC à couvrira la région Sud-ouest). Puisque chaque commune travaille avec des niveaux de capacités différents, la coordination et l'harmonisation entre les communes et les associés se profilent comme un important défi pour le programme SaniFaso. Par exemple, certains disposent de techniciens AEAH, d'autres pas.

Les partenaires de SaniFaso ont passé une autre journée à discuter des modalités du programme. Le consensus a été établi en matière de communications et de processus de suivi. L'IRC contribuera à la diffusion des activités de SaniFaso et des résultats au niveau international à travers des canaux tels que les bulletins d'information Source, les blogs et les sites web de nouvelles AEAH.

Suivez les dernières activités de SaniFaso sur le site web de l’Eau Vive [www.eau-vive.org] et sur le projet de page web de l’IRC [www.irc.nl/page/58356].
Contact : Christelle Pezon ou Amélie Dubé

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