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Publié le: 05/04/2011

L’année dernière, le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, avait pris la décision portant interdiction de fabrication et de vente d’eau en sachet, communément appelée “eau pure”. La décision devait être effective à partir du 1er juin 2010.

Officiellement, la mesure entrait dans le cadre de l’assainissement de la capitale polluée par des sachets jetés ça et là à travers les vingt-quatre communes. Elle se situait également dans le cadre des préparatifs de la commémoration du cinquantenaire de la République démocratique du Congo, à laquelle avaient été conviées plusieurs personnalités de haut rang, dont le roi des Belges et plusieurs chefs d’Etat africains.

Cette décision avait été diversement accueillie dans la population congolaise. Cependant, pour faire face à la chaleur, les Kinois consomment l’”eau pure” vendue, soit à la criée, soit dans les maisons d’habitation, voire en d’autres lieux de commerce. Mais quel genre d’eau leur offre-t-on ? A cette question, il n’y a pas à s’en cacher : la garantie de l’” eau pure” n’est pas attestée. Une bonne eau est, on le sait, incolore, inodore et sans saveur. Ces trois éléments peuvent-ils se vérifier dans l’”eau pure ” vendue à Kinshasa ? Assurément pas.

Globalement, la population kinoise est pauvre. Elle ne peut pas s’offrir, par conséquent, le luxe de consommer l’eau minérale embouteillée. A la place, elle se contente de l’eau à sa portée et à sa bourse, communément appelée “eau pure”, qui soit dit n’a de “pur” que de nom.

Lire l’article en intégralité, Le Potentiel/Allafrica, 3 mars 2011

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