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Publié le: 12/03/2012

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3ème édition de Palabres de l'eau

« Nous sommes conscients qu’il y a beaucoup de choses à faire en matière de communication, surtout lorsque des incidents surviennent la nuit sur notre réseau. On essaie d’améliorer la communication. L’engagement est pris d’informer le public », a dit la directrice de communication et de relations publiques de l’ONEA, Isabelle Tiendrébéogo.

Comme dans les précédentes éditions des Palabres de l’Eau, dans cette 3ème édition il n’y a eu aucune question taboue au cours du débat.

Le débat qui a eu lieu le 24 février 2012 à Ouagadougou, est parti sur la base de la projection d’un reportage de Pascal Kane de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-télé) réalisé courant octobre 2011, sur les difficultés des habitants du secteur 19 de Ouagadougou à disposer de l’eau potable, compte tenu des coupures d’eau. Les populations de ce quartier sont confrontées presque toute l’année avec de coupures d’eau et parfois ce n’est que tard la nuit que les populations disposent d’un peu de l’eau.

Mais, quelle est la situation du quartier aujourd’hui ? ‘’La situation est améliorée mais pas totalement satisfaisante’’. Pourquoi les coupures d’eau persistent-elles dans la zone et les autres quartiers périphériques, alors qu’on disait qu’avec le barrage de Ziga c’était la fin des coupures d’eau à Ouaga ?

Selon les explications données par un cadre de l’ONEA, la persistance des coupures d’eau est surtout liée à la capacité actuelle de la station de traitement (4 500 mètres cubes par heure) de la station de traitement. Et que des efforts sont faits pour doubler cette capacité d’ici à 2015.

Ces difficultés d’approvisionnement en eau potable des habitants des quartiers périphériques de la capitale ne traduisent-elles pas un manque d’anticipation et de prévision au niveau de l’ONEA ?

Selon le directeur de l’exploitation Moumouni Sawadogo ce n’est pas le cas. Ce sont plutôt les lourdeurs administratives qui retardent souvent le démarrage des programmes d’adduction d’eau et l’urbanisation galopante de la ville de Ouagadougou qui contribuent à rendre problématique toute planification.

Au-delà de ces deux facteurs, les délestages ou coupures d’électricité contribuent aussi à perturber le système d’approvisionnement de l’ONEA.

Il y arrive souvent que des clients de l’ONEA reçoivent des factures d’eau dont les montants sont élevés alors qu’ils ne consomment pas assez d’eau, comment l’ONEA explique ce genre de situations ?

Cela peut être dû selon les représentants de la société, à un problème de compteur ou de fuite d’eau. Pour gérer ces cas, les abonnés peuvent prendre attache avec le service clientèle de la société. Mais la situation va elle s’améliorée définitivement ?

« C’est difficile d’indiquer une date, mais des efforts sont quotidiennement faits pour essayer de répondre aux attentes des populations. A une époque très récente, nous étions entre 30 à 35 fuites d’eau par jour sur notre réseau. Aujourd’hui, ce nombre a baissé presque de moitié », explique le directeur Sawadogo.

L’expansion incontrôlée de la cité

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Sur la question de développement anarchique de Ouaga, Lamine Kouaté, expert bénévole Eau Vive, pense que les pouvoirs publics sont interpellés. Car il n’y a pas que l’ONEA qui en paie les frais, évoquant d’autres structures comme les opérateurs de téléphonie mobile ou la SONABEL qui ont du mal à assurer des services de qualité à tous leurs abonnés à cause justement de l’expansion incontrôlée de la cité.

Article basé sur des articles précédents des membres du RICHE dans la presse (Par Caridad Machin Camacho).

Sidwaya, Lefaso.net, Lefaso.net, Fasopresse.

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