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Publié le: 20/09/2013

 

Aucun pays de l’Afrique de l’ouest n’est sur la voie d’atteindre la cible sur l’assainissement, selon le rapport 2013 de suivi conjoint de l’OMS et de l’Unicef. Une situation qui justifie la tenue des rencontres préparatoires sous régionales en prélude à la 4e conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan4).

A l’ouverture de cette réunion, le Conseiller régional de l’Unicef pour l’Eau, l’Assainissement et l’Hygiène de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, David Delinenne, a salué les efforts de mobilisation autour des défis et enjeux de l’Assainissement en Afrique et dans la sous-région ouest africaine. Une mobilisation marquée par la Déclaration de l’année internationale de l’assainissement par les Nations Unies, celle de Charm el-Cheikh en Egypte en 2008. Surtout, il a indiqué en parlant du sommet AfricaSan 2 de Durban,  que cette mobilisation aura permis de « repositionner l’hygiène et l’assainissement  sur le programme de développement du continent ». Un processus qui a conduit, en plus de la Déclaration adoptée à chaque pays, de disposer d’un Plan d’Actions comportant des calendriers et responsabilités spécifiques.

Dans son intervention, le Secrétaire Exécutif du Conseil des ministres africains pour l’eau (AMCOW), Bai Mass Taal, a rappelé que son institution a reçu mandat des Chefs d’Etat pour suivre la mise en œuvre des engagements d’E-Thekwini. Aujourd’hui, soutient-il, AMCOW travaille à booster et accélérer la réalisation des objectifs relatifs à l’eau et à l’assainissement.

Ouvrant officiellement la réunion au nom du gouvernement sénégalais,  le Directeur de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau, Amadou Seydou Dia, le choix du Sénégal pour cette rencontre, n’est pas fortuit. Car, en 2014, son pays assurera la présidence de l’AMCOW. Une phase de transition pour le Sénégal qui de plus en plus fait de l’assainissement, une priorité. En effet, il a soutenu que pour faire face à ses engagements nationaux et internationaux,  le gouvernement du Sénégal a décidé de renforcer à partir de cette année 2013, l’enveloppe consacrée à l’assainissement dans le budget national consolidé d’investissement. De même, le Sénégal s’est engagé à financer au moins 20% du gap du secteur  sur ses PROPRES ressources propres pour la période 2013-2015 conformément à l’engagement pris lors de la Rencontre de Haut Niveau de 2012 sur l’Initiative de l’Assainissement et Eau pour Tous.

Passer en revue les engagements et progrès

Comme pour les pays de l’Afrique centrale,  durant les travaux, un rappel sera fait de l’initiative Assainissement et Eau pour tous (SWA) et surtout des engagements d’E-Thekwinau et du Forum de Haut Niveau de 2012. De même, rencontre de revue par excellence, l’opportunité sera donnée à chaque pays, d’évaluer les progrès et d’identifier les goulots d’étranglement sur la base d’un certain nombre d’outils comme l’outil WASH Watch. Cet exercice de monitoring laisse une grande place au dialogue et aux discussions entre les acteurs (Représentants des gouvernements-Société civile) mais aussi avec les acteurs des autres pays. En s’inscrivant dans les objectifs post-2015, les participants suivront une présentation sur les cibles de l’assainissement pour l’après 2015. Un processus d’anticipation conduit dans le cadre du programme commun OMS/UNICEF de surveillance de l’eau et de l’assainissement (JMP) ayant permis de formuler des propositions à propos des cibles relatives à l’eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH) et de leurs indicateurs correspondants.

Au terme de cette rencontre, tout en mesurant les progrès, les participants seront amenés à mieux mettre en cohérence, dans la perspective de AfricaSan 4 et de la prochaine Rencontre de Haut Niveau, les différents engagements pris par chaque pays.

Par Alain TOSSOUNON Réseau des journalistes WASH d’Afrique de l’Ouest

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