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Publié le: 24/08/2011

Une étude réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, (ANSES) en France, en janvier 2011, montre qu’un quart des échantillons d’eau testés contiennent des traces de ces médicaments : caféine, antiépileptiques et anxiolytiques. Elles proviennent principalement de nos urines et des déjections des animaux d’élevage. Sur près de 30 000 tonnes de médicaments non utilisés par an, seules 13 000 tonnes sont récupérées dans les pharmacies.

Pourtant, ce geste permet d’éviter de les jeter à l’évier ou à la poubelle. Car que ce soit via les réseaux d’eau usée ou indirectement à travers les sols des décharges, en raison du ruissellement, ces résidus médicamenteux se diffusent dans les rivières comme dans  les nappes souterraines.

Un plan en trois points a été élaboré : évaluer les risques, définir des mesures de gestion que l’on peut prendre à court terme et développer les connaissances.

Un appel à projet sera lancé en 2012 sur quelques bassins versants pilotes de taille limitée, pour acquérir des connaissances et tester, en grandeur nature, les actions de ce plan. Les expérimentations porteront également, de façon plus large, sur la pollution des milieux aquatiques par tous les micropolluants. Les conclusions de ces études pourront ensuite être appliquées à des territoires plus étendus.

Source : Enviro2b, 31 mai 2011

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