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Publié le: 25/06/2012

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Ce sont :

1.    la raréfaction des ressources soient-elles matérielles ou financières ;
2.    la difficile mobilisation des acteurs lors des rencontres d’échange d’informations et de partage d’expériences ;
3.    l’insuffisance de la collaboration en ligne malgré la multiplicité des plateformes de discussion.

Pour apporter sa pierre afin de relever ces défis, le RCR a tenu du 14 au 15 juin 2012 à l’hôtel Amiso de Ouagadougou, un atelier sur « Réussir le réseautage par un partage d’expériences en ligne pour une pérennisation des activités »  L’atelier s’est ouvert en présence des points focaux, des acteurs et professionnels du secteur de l’eau, l’assainissement et hygiène du Burkina.

La cérémonie d’ouverture était présidé par le Représentant Résident de EAA Burkina qui dans son discours a rappelée que le RCR a travaillé pendant  4 ans sous financement  du fond PSO. « Des années durant lesquels, il a mobilisé les acteurs du secteur à travers la capitalisation, le partage d’informations et la gestion des connaissances. Le RCR encourage de ce fait le travail en réseautage et grâce à ses activités, l’apprentissage sectoriel à pris des racines dans le secteur eau et assainissement au Burkina. » Pour lui, cet atelier est pour le RCR et le secteur un le début d’un processus de réseautage plus exigent parce que  participatif.

Du brainstorming pour identifier  les forces et les faiblesses du réseau, on retient des participants que le réseau a offert tant d’outils pour parfaire leurs activités de capitalisation. Ainsi de l’avis de Madame Ramdé Adrienne de l’ONG Eau Vive, « le réseau fonctionne par ce que quelqu’un en assure l’animation et grâce à ce réseau,  j’ai pu organiser ma documentation.

La théorie du changement m’a apporté des connaissances nouvelles. J’ai apporté ma contribution lors des ateliers, j’ai présenté mes expériences sur l’assistance à la Maîtrise d’ouvrage communale de  Eau vive ».

Après cette introspection, l’animateur a fait un exposé suivi d’exercice pratique sur les outils de collaboration en ligne. Les participants se sont familiarisés avec des techniques comme: le micro blogging :

  • Twitter : où la gestion n’est pas centralisée, tout le monde y participe et chacun peut envoyer et partager des informations
  • Yoono : un service de gestion des informations sur les réseaux sociaux
  • Le blog Fas’Eau Nouvelles
  • La list de diffusion : Comment créer une liste de diffusion dans google

Comme il est de coutume à chaque rencontre du Réseau, deux ou trois institutions présentent des projets et discutent des résultats et leçon tirés de leur mise en œuvre. Ainsi, au cours de l’atelier, deux projets du  secteur ont été présentés aux participants en vue de partage d’expériences et de résultats de recherche. Il s’agit du projet WASHTech par EAA et  l’expérience de l’usage du théâtre pour encourager la gestion des toilettes en milieu scolaire par Projection. L’objectif de la pièce était de définir des solutions au problème de l’hygiène en milieu scolaire.  Il a été présenté le 2 juin au plais du Larlé Naaba devant une centaine de personne.

Quand au projet WASHTech, Le coordonateur national Yacouba Noel Coulibaly a fait une présentation de l’outil d’évaluation des technologies HAEP, le TAF. Les discussions qui ont suivi ont porté sur : Comment utiliser cet outil et l’intégrer  dans la dynamique de nos projets ? la recherche se mène dans 3 pays différents quel degré d’adaptation dans chacun des pays ?

A cela M. Coulibaly  a répondu qu’il s’agit d’un processus pour développer un outil qui sera alors vulgarisé pour en Afrique et dans le monde. Le TAF doit s’appliquer dans tous les pays. Dès le début du développement de l’outil, les acteurs doivent se l’approprier : l’Etat (DGRE, DGAEUE), les ONG, les bailleurs de fonds etc. Il a ajouté que  l’outil  s’applique à toutes les technologies, il suffit de prendre cet outil et de l’adapter à chaque technologie.  Notre stratégie est d’impliquer l’ensemble des acteurs. « Il y aura une stratégie pour faire en sorte que les subjectivités individuelles soient négligées et les spécificités des pays pris en compte ». Conclut-il.

Par : Valérie SORGHO

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