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Publié le: 28/03/2013

Idrissa Bamogo, Directeur Régional de l’Eau, des Aménagements Hydrauliques et de l’Assainissement du Sahel

Idrissa Bamogo, Directeur Régional de l’Eau, des Aménagements Hydrauliques et de l’Assainissement du Sahel, participe à la revue conjointe 2013 avec l’espoir de voir se concrétiser une meilleure communication entre les ONG et les Directions Régionales. Il plaide également pour un choix raisonné des technologies en phase avec les réalités des zones.

Vous participez aujourd’hui à la revue conjointe du PN -AEPA, quelle importance cela revêt ?

La revue est importante dans la mesure où elle présente déjà des acquis qu’on a engrangés au cours de l’année écoulée, on présente les perspectives et on présente aussi des voies et moyens pour essayer de recadrer ce qui n’a pas fonctionné, tout cela dans l’optique d’atteindre les objectifs des OMD 2015. Je pense donc que c’est très important parce que je pense que si recadrage il y a, c’est au cours de cette revue que tout sera calé et on fera des propositions pour une meilleure mise en œuvre.

Et à titre personnel pour votre région, quelles sont vos attentes ?

A titre personnel, c’est d’abord un partage, un échange.  Les PTF sont présents et cela permet de recueillir les attentes à leur niveau et au niveau de la région ceci permet de mettre en œuvre les recommandations qui sont faites. A ce niveau je pense que pour nous c’est l’essentiel : avoir un point de vue extérieure qui est un peu plus objectif pour essayer de nous remettre en cause pour voir ce qui a fonctionné ou pas et essayer de recadrer tout cela afin d’aller de l’avant.

Quelles sont pour vous les enjeux importants au niveau de votre région qu’on peut répercuter au niveau national afin d’enrichir les travaux ?

Au niveau de la Région du Sahel, il y a un point qui a attiré mon attention ici, c’est réaliser des ouvrages efficaces. Je pense que pour la région du sahel, beaucoup d’ouvrages ont été réalisés, le taux d’accès a progressé certes de presque 10 points, mais on n’a pas encore atteint complètement nos objectifs.  Ce qui remet en cause aussi le fait de l’emplacement même des forages. A ce niveau, il y a des points qui sont ressortis : faire des forages efficaces,  donc les forages là où il y a un besoin qui peut faire avancer de façon significative le taux d’accès. Je pense qu’au niveau du sahel, nous allons nous atteler à ce point-là.

Quel message avez-vous à faire passer au secteur ?

Juste une plus grande implication des partenaires sur le terrain. Quand je parle de partenaires, je pense aux ONG pour qu’il y ait une plus grande synergie parce qu’on sait que beaucoup de partenaires interviennent sur le terrain sans au préalable informer la Direction Régionale. Si on pouvait faire passer ce message-là, cela allait permettre à la Direction Régionale de planifier toutes ces actions. Il y en a qui interviennent dans des zones soit disant établies au préalable sans l’accord de la Direction alors que ces zones ne sont pas forcément les plus prioritaires. Je pense que c'est un message qu'on peut lancer ici. Tous les partenaires qui interviennent dans notre zone  doivent  au préalable informer la Direction et juger de la pertinence des actions qu’ils doivent poser sur le terrain ! Je pense que c’est quand même important.

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