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Publié le: 24/06/2013

 

Vous venez de faire une présentation sur une expérience de monitoring des services d’eau potable en milieux rural et semi urbain, quelle en était la teneur ?

La présentation que j’ai faite portait sur le suivi post projet du programme d’application de la reforme (PAR). Ce suivi à porter sur 5 provinces : Gnagnan, Oudalan, Séno, Soum et Yagha. Le suivi a permis de collecter des informations sur  l’application de la réforme et il a permis également de donner des lignes pour reformuler les actions en vue d’améliorer la qualité des services publics de l’eau en milieux rural et semi urbain.

Quels sont les enseignements à retenir de cette expérience ?

Les grandes leçons à retenir  portent sur le renforcement des capacités des  communes qui est une nécessité. Le transfert  des compétences au niveau des communes ne s’est pas toujours accompagné de présence de  compétences nécessaires pour assurer toutes les fonctions de maîtrise d’ouvrage. A ce niveau, il faut construire les capacités au niveau local. Il faut également accompagner les communes pour mieux comprendre les textes de la réforme afin de pouvoir bien s’organiser pour exercer leur fonction de maîtrise d’ouvrage local. Ce n’est qu’ainsi que le service public de l’eau pourrait satisfaire l’usager.

Quel est votre sentiment sur le cadre de monitoring co-construit dans la salle ?

Je pense que c’est un projet extrêmement important en ce sens que ça va permettre à ces nouveaux acteurs  qui sont les communes, en tant que maître d’ouvrage, de pouvoir avoir du recul,  de pouvoir apprécier tout ce qui est fait et avoir tous les éléments nécessaires pour pouvoir apporter des correctifs dans le dispositif de gestion des services publics de l’eau. Il s’agit d’un exercice intéressant qu’il va falloir poursuivre et finaliser pour pouvoir généraliser au niveau national.

A quoi faut-il être attentif pour un cadre de monitoring efficace ?

Pour que ce cadre soit efficace, il faut un accompagnement des communes. Mais au-delà, il faut aussi l’engagement de l’Etat pour mettre à la disposition des communes des moyens d’avoir un recul, d’évaluer et apprécier ce qui se passe dans le dispositif de gestion et d’exploitation des équipements d’approvisionnement en eau potable.

Par Nourou-Dhine

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