Publié le: 18/01/2013
Le Centre International de l’Eau et de l’Assainissement (IRC) est plus que jamais engagé dans le plaidoyer pour l’adoption d’approches innovantes et plus efficaces en matière de promotion de l’accès des populations rurales aux services d’eau potable. Cet article et plusieurs d’autres parus en 2012 sur le journal burkinabé Lefaso.net, incitent à l’action pour l’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement au Burkina Faso.
Dans son allocution d’ouverture de l’atelier, Alassoun Sori, directeur de l’approvisionnement en eau potable de la DGRE s’est félicité des actions d’IRC destinées au renforcement des performances du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA). M. Sori a notamment souligné le fait que le champ d’action du projet de recherche-action, WASHCost de l’IRC s’inscrit en droite ligne des objectifs de la Réforme du système de gestion des infrastructures hydrauliques d’alimentation en eau potable en milieux rural et semi-urbain du Burkina Faso. Cette réforme a pour but de garantir de manière durable que la gestion des infrastructures d’AEP soit entre les mains des usagers.
Juste Hermann Nansi, facilitateur des échanges et coordonateur national de l’IRC au Burkina Faso, a souligné que la démarche ne visait pas seulement à attirer des ressources additionnelles pour faire des progrès dans le secteur de l’eau potable en milieu rural. Elle répond aussi, dit-il, à un souci d’efficacité des investissements. Et de situer les enjeux de la présente rencontre à deux niveaux pour les acteurs : « Il s’agitde se rendre compte des insuffisances et des limites des méthodes de mesure de l’accès à l’eau potable actuelles, de bien comprendre ce que veulent dire les taux qu’on affiche. On dit que 58,5% de la population rurale avait accès à des services adéquats d’eau potable en 2011.
Qu’est-ce que ce chiffre indique, qu’est-ce que ce chiffre donne comme information ? Quand on décortique les données, on se rend compte qu’il y a beaucoup de facteurs cachés derrière ces chiffres qui ne se vérifient pas sur le terrain.
Selon lui, la rencontre constitue un acte supplémentaire de son organisation dans la dynamique engagée depuis 2008 sur la question. « C’est un pas de plus que nous faisons pour que les acteurs du secteur prennent conscience de cette situation et valident les nouvelles méthodes et approches et puissent les intégrer dans les politiques et stratégies nationales », a-t-il indiqué.
Conclusions
A l’issue de la première journée d’échanges les participants s’accordent sur les aspects suivants :
Source: Lefaso.net, 18 janvier 2013
Par Grégoire B. BAZIE
Nouvelles analogues : Eau potable en milieu rural au Burkina : L’amélioration des services au centre des échanges à Ouagadougou, LeFaso.net, 15 janvier 2013
WASHCost au Burkina : Des résultats qui incitent à l’action, LeFaso.net, 16 décembre 2012.
WASHCost dans le Tuy : Les résultats porteurs d’espoirs, Le Faso.net , 19 novembre 2012