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Publié le: 26/08/2011

Le gouvernement indien et la Banque mondiale ont signé un accord pour la réalisation d’un projet de nettoyage du Gange portant sur un prêt et un crédit de l’ordre d’un milliard de dollars (698,14 millions d’euros). L’objectif est de faire en sorte qu’en 2020 aucune des eaux usées des municipalités et des industries riveraines ne soit déversée dans le fleuve, l’un des fleuves les plus pollués au monde, sans avoir été préalablement traitée.

On estime aujourd’hui qu’environ 400 millions de personnes, soit un tiers des habitants de l’Inde, vivent à proximité du Gange, long de quelque 2 700 kilomètres et dont le bassin versant approche le million de kilomètres carrés.

Ce fleuve occupe une place toute particulière dans la vie du pays, d’abord sur le plan économique en raison de ses installations hydrauliques alimentant un vaste réseau d’irrigation, mais aussi sur le plan culturel puisque les Hindous le considèrent comme un cours d’eau sacré, un moyen de purification rituelle pour quiconque s’y baigne et le lieu qui recueille les cendres des morts.

La dernière grande tentative de lutte contre cette pollution remonte au milieu des années 1980.

Le nouveau projet sera financé par l’Inde à hauteur d’un milliard et demi de dollars (1,047 million d’euros) et aussi soutenu par la Banque mondiale qui fournira une assistance financière et technique pour un montant d’un milliard de dollars (698,14 millions d’euros).

Lire l’article en intégralité, Fotolia.com/Aqueducinfo, 14 juin 2011

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