Mardi 22 mai, le quotidien Sidwaya a publié un article relatant les difficultés rencontrées par la large campagne de construction de près de 11 500 latrines familiales dans les campagnes du nord et du centre-est du Burkina Faso. La Direction Générale des eaux usées et excrétas du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique est à [...]
Publié le: 25/05/2012
Les dalles de latrines attendent d’être récupérées par les bénéficieras du projet de la DGAEE
Mardi 22 mai, le quotidien Sidwaya a publié un article relatant les difficultés rencontrées par la large campagne de construction de près de 11 500 latrines familiales dans les campagnes du nord et du centre-est du Burkina Faso. La Direction Générale des eaux usées et excrétas du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique est à l’origine de ce projet-pilote.
Afin d’améliorer l’accès à l’assainissement des populations rurales, le gouvernement burkinabè leur a commandé 11 490 dalles et 919 200 briques nécessaires à la construction des latrines prévues par le projet. Chaque famille inscrite au programme reçoit 1 dalle et 80 briques lui permettant de construire sa propre latrine. Mais les éléments de construction ont été déposés dans les mairies et aucun service de livraison à domicile n’a été prévu. L’exemple de Yamba Komboïgo, septuagénaire habitant à Batono, loin de la mairie, rend compte du principal obstacle que rencontre le projet dans certaines communes : Comment transporter les matériaux de construction jusqu’aux bénéficiaires ?
Un autre obstacle est le coût du sac de ciment. Si le gouvernement prend en charge les frais de main d’oeuvre (maçon), il attend aussi une contribution du bénéficiaire. En effet ce dernier doit fournir le ciment indispensable à la construction. Mais en ces temps d’insécurité alimentaire, nombreuses sont les familles qui préfèrent dépenser les 7 000 CFA que coûte le sac de ciment pour acheter un sac de maïs.
