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Publié le: 02/08/2011

Environ 20% des personnes infectées par la bactérie présentent une diarrhée aiguë aqueuse et chez 10-20% d'entre elles, une diarrhée aqueuse sévère accompagnée des vomissements selon un document du Bureau Régional de l'Afrique de l'OMS.

En l'absence d'un traitement rapide approprié, la perte des quantités importantes de liquide et de sel peuvent entraîner en quelques heures une déshydratation sévère et la mort va s'en suivre. Son agent causal est une bactérie dénommé le Vibrio cholerae, dont les types varient de O1 à O139. Les principaux réservoirs de V. cholerae sont l'être humain et les milieux aquatiques. Selon des études récentes, le réchauffement climatique crée un environnement favorable pour ce bacille.

Actuellement plus de 12 localités du pays ont notifié au moins un cas, il s'agit de : Kisangani, Lisala, Pimo, Bosondjo, Mbandaka, Yumbi, Bolobo, Mushie, Kwamouth, Nioki ; Inongo et Kinshasa (Maluku 1 et Kingabwa).

Le document de l'OMS renseigne que plusieurs facteurs concourent à l'éclosion d'une épidémie de choléra. Il s'agit principalement des catastrophes naturelles, avec l'interruption des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement, ou des déplacements de populations dans des camps mal équipés et surpeuplés, les habitudes alimentaires (l'utilisation des crudités), la non application de normes minimales d'hygiène (lavage des mains après s'être rendu à la toilette).

En ce qui concerne sa prévention individuelle, il faut respecter des mesures d'hygiène (lavez-vous les mains après avoir été à selles), le traitement de l'eau de boisson (bouillir) ; bien cuire les aliments ; si possible se faire vacciner contre le choléra, mais ce dernier n'assure pas toujours une protection maximale.

Quant à la prévention collective, éducation sanitaire de la communauté en faveur du respect des normes minimales d'hygiène s'avère indispensable (lavage des mains, bonne cuisson des aliments), approvisionnement en eau et l'assainissement du milieu ; approvisionnement correct en eau et un bon assainissement de l'environnement.

Source : Group Observateur, 02 août 2011.
Par Willy Kilapi

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