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Publié le: 27/07/2011

Vendredi 22 juillet, le secrétariat permanent du réseau de centres de ressources (RCR) du Burkina Faso a organisé un atelier spécial pour les membres de ce réseau. 25 participants ont pu échanger dans le cadre d’un programme très dynamique et participatif qui a permis de jeter un regard sur les sept ans d’existence du réseau avant de se tourner vers l’avenir, riche de promesses.

Au lancement de l’atelier Jules Sow, le coordinateur dur RCR a présenté la ligne de vie (timeline en anglais)

Les membres du RCR placent leurs 'moments forts du RCR'

du réseau depuis les activités embryonnaires de 2005. Les participants ont été invités à indiquer les moments qu’ils jugent eux-mêmes critiques dans cet historique. Ils ont notamment retenu les séances d’appui mutuel, l’atelier de capitalisation et le rapport qui en est issu (autour de la maitrise d’ouvrage communale), la formation au blog WASH Nouvelles Burkina Faso et la production du bulletin Fas’Eau Nouvelles. Certaines photos présentant cette ligne de vie par fragments (la fresque faisait plus de 5m de long) sont disponibles ici.

L’assistante du coordinateur, Valérie Koutou-Sorgho, a ensuite procédé à l’exposition des activités mises en œuvre par le secrétariat permanent (actuellement hébergé par le CREPA Burkina Faso) depuis le début d’année. Ces activités comprennent notamment l’organisation de la session de formation par les pairs sur la coordination d’un centre de documentation, la formation sur le blog WASH Nouvelles Burkina Faso et des mises à jour régulières de ce blog (50 billets de blog provenant de 17 contributeurs distincts depuis la mise en marche du blog en mars 2011), la documentation continue des événements clé du secteur, les séances de suivi à l’étude de capitalisation, l’atelier que Valérie a suivi de concert avec les autres coordinateurs de RCR (cet atelier a été documenté sur le blog ‘sector learning’ – voici le dernier billet de réflexions finales [en anglais] sur cet atelier) et enfin l’étude sur l’apprentissage sectoriel entreprise conjointement avec l’IRC.

Le rapport de cette étude était au cœur de la séance suivante, en offrant un aperçu exclusif des conclusions sur les pratiques en matière de maniement d’information et de connaissances, avant de proposer un certain nombre de pistes qui semblent prioritaires pour renforcer les capacités du secteur HAEP burkinabè à prendre des décisions collectives et à former une capacité à s’adapter en permanence à tous les nouveaux défis . Cette séance a donné lieu au survol de la présentation suivante.

 

S’est ensuivie une discussion plénière (en format ‘fishbowl’) qui s’est notamment attardée sur  le besoin de cartographier les plateformes existantes et d’en renforcer la coordination et l’intégration dans le secteur HAEP.

L’atelier s’est clôturé autour de l’élaboration d’une théorie du changement pour le réseau de centres de ressources. La theory of change est un outil de suivi-évaluation proposant une vision axée sur des changements escomptés et révélant les hypothèses devant mener à ces changements. Cet exercice intervient à un moment crucial dans la vie du réseau, alors que le financement apporté par l’organisation néerlandaise PSO, spécialisée en renforcement des capacités, va tarir courant 2012 et que des stratégies alternatives de financement sont en cours de recherche.

Les groupes de travail se sont penchés sur trois axes de changement pour le RCR :

  • Voir les municipalités conscientes de leur rôle et des responsabilités qui leur incombent en matière de fourniture de services HAEP ;
  • Voir le RCR-BF évoluer en une force de proposition dans le secteur ;
  • Contribuer à améliorer la qualité de l’information qui circule notamment en démontrant la valeur d’adopter des principes et standards en matière de rédaction.

L’équipe du secrétariat permanent du RCR a parachevé cet atelier riche et fructueux par des interviews qui devraient paraitre bientôt sur le blog WASH Nouvelles Burkina Faso. Le temps est à l’action et le prochain rendez-vous du RCR en novembre donnera l’occasion d’évaluer où se situe le réseau au regard des tâches qui l’attendent, et d’envisager l’avenir très concrètement.

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