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Publié le: 18/04/2012

Ce matin la presse écrite et électronique titrait sur les 86 milliards de F CFA que coûte annuellement au Burkina Faso le faible taux d’assainissement du pays. Ce chiffre est la conclusion d’un rapport de la Banque Mondiale sur les Impacts économiques d’un mauvais assainissement en Afrique.

Les coûts et manques-à-gagner occasionnés par les carences de l’assainissement au Burkina Faso correspondent essentiellement à des dépenses sanitaires et à une baisse de productivité.

Dans les zones rurales, 80% de la population défèque dans la nature et n’ont pas accès à des latrines. Dans les villes, un ménage sur 10 vit dans des conditions similaires. Ceci engendre chez les personnes concernées de nombreuses maladies comme la diarrhée, le choléra…

Ces maladies sont source de dépenses médicales et aussi de pertes humaines. D’après le rapport de la Banque Mondial la mort prématurée de 18 900 burkinabè chaque année représenterait à elle seule 80% des 86 milliards, soit 68,8 milliards de francs.

Interrogée lors du Forum Mondial de l’Eau à Marseille, en mars 2012, Mme Sondo, Directrice de l’Assainissement auprès du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique, tentait d’expliquer le faible taux d’assainissement au Burkina Faso : « La pauvreté est une cause majeure. Mais les mentalités doivent aussi évoluer. C’est pourquoi nous travaillons, au ministère, à la mobilisation sociale. »

Lire le rapport de la Banque Mondiale

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