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Publié le: 29/03/2013

Madame Mamounata Belem/Ouédraogo, Ministre de l’Eau, des Aménagements Hydriques et de l’Assainissement

Madame Mamounata Belem/Ouédraogo, Ministre de l’Eau, des Aménagements Hydriques et de l’Assainissement, a répondu aux questions de la presse, juste à la fin de cérémonie de clôture de la revue conjointe. Elle salue le travail accompli, rassure les partenaires techniques et financiers et aborde les chantiers futurs.

Que retenir de la revue conjointe 2013 ?

Nous venons de consigner l’aide-mémoire de la revue annuelle du secteur eau potable, assainissement, et du plan d’action de gestion intégrée des ressources en eau de 2013. Comme vous le savez, le Burkina Faso a adopté l’approche gestion intégrée des ressources en eau, à l’instar des autres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Depuis 1992, ils ont constaté que le secteur de l’eau était prioritaire et que tous les pays devaient en faire une priorité. C’est ainsi qu’au niveau de cette communauté, il a été prôné l’approche GIRE (Gestion intégrée des ressources en eau) à laquelle notre pays a souscrit. C’est pour cela que dès 2003, le Burkina Faso a mis en place cette option à travers le PAGIRE qui est un secrétariat permanent.

En 2006, il a mis en place le Programme National d’Approvisionnement en eau Potable et d’Assainissement. Cette réunion que nous venons de finir consacrait la fin de la revue démarrée depuis janvier 2013. Et à cette occasion, tous les acteurs de l’eau ainsi que les partenaires techniques et financiers se sont retrouvés afin de diagnostiquer ce qui a pu vraiment être fait au cours de cette période et ce qu’il y a lieu de faire pour améliorer la situation de l’eau potable et de l’assainissement dans notre pays au bénéfice des populations en milieux rural et urbain. C’est avec la Banque mondiale, chef de file des PTF du secteur eau et assainissement que nous venons de signer cet accord.

Le document en question a ressorti dix principales mesures à mettre en œuvre pour répondre vraiment aux différentes préoccupations du secteur de l’eau et de l’assainissement dans le pays. Parmi ces mesures on peut retenir la recherche de l’impact de ces deux activités, l’accélération de la mise en place des structures dirigeantes des agences de l’eau. En rappel, le Burkina Faso a opté pour cinq Agences de l’eau dont la seule de Nakambé est fonctionnelle jusque-là avec un comité mis en place hier pour un deuxième mandat. Il reste donc les Agences des Cascades, du Mouhoun, du Liptako et du Gourma.

Une autre recommandation a été d’accélérer d’ici la fin de l’année l’opérationnalisation de ces agences. Le fait  de descendre au niveau des directions régionales pour s’assurer qu’elles gèrent bien les crédits au profit de leurs populations, reste une autre mesure importante. La Banque mondiale a reconnu les mérites de ce qu’on a pu engranger comme résultats au Burkina Faso, notamment à travers l’œuvre de l’ONEA qui a pu atteindre 84% de sa cible. Toute chose qui donne espoir que d’ici 2015 nous allons atteindre la cible visée qui est de 89%. Nous rassurons les PTF que nous mettrons tout en œuvre pour exécuter bien les dix mesures arrêtées.

La revue est passée dans un contexte de changement institutionnel et le secteur de l’eau était géré par un grand ministère, celui de l’agriculture et de l’hydraulique. Mais le gouvernement a jugé bon d’ériger le secteur de l’eau en ministère plein, vu son importance. Tous ces projets sont exécutés au niveau régional à travers l’appui budgétaire sectoriel. Nous avons foi qu’avec cette déconcentration nous allons pouvoir atteindre nos cibles.

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