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Publié le: 15/05/2013

Mamadou Maïga, Maire de la Commune d'Arbinda
Dans le cadre des activités du projet Triple-S, financé par le programme WA-WASH de l’USAID, IRC, Eau Vive et la direction régionale de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement (DREAHA) ont assisté les conseils communaux de l’eau et l’assainissement (CCEA) d’Arbinda et de Gorgadji, dans un processus d’élaboration de leurs plans d’actions censés redynamiser les services d’eau potables. A l’issue de l’atelier qui regroupait, le lundi 6 mai 2013, à  Arbinda, revient sur les résultats des travaux et se projette sur la suite des actions à mener.   
Les résultats du diagnostic des dysfonctionnements des AUE reflètent-ils la réalité que vous vivez ?
Je suis très content des résultats car les gens ont parlé sincèrement des problèmes qu’ils ont trouvés sur le terrain. Cela m’a beaucoup plu parce qu’il faut connaître la maladie avant de savoir comment la guérir. C’est ce qui a été fait. On a vu les faiblesses des AUE qui surpassent largement les points forts.
Quelles sont les faiblesses observées au niveau des associations des usagers de l’eau (AUE) ?
La principale faiblesse des AUE est l’analphabétisme. Elle plombe presque tous les bureaux exécutifs si bien que les AUE sont paralysées. Après le passage du PAR (programme d’appui à la reforme) qui a mis en place les AUE, rien a été prévu pour accompagner les AUE afin qu’elles puissent jouer leur rôle. De nos jours, aucune AUE ne fonctionne correctement. Mais de façon générale, toutes les AUE vivotaient.
Quelle appréciation faites-vous du plan d’actions élaboré par le CCEA ?
Je suis très content des propositions. Comme je l’ai dit, nous connaissons maintenant les maladies ; donc le traitement est plus facile. Les actions proposées sont de bonnes solutions pour redynamiser les AUE. Si nous avons l’appui technique de nos partenaires, nous sommes prêts à œuvrer pour que ces AUE deviennent fonctionnelles. Si nous parvenons à mettre en œuvre les actions proposées,  nous pourrons au-delà des 15 AUE, redynamiser toutes les AUE de la commune.
Quel type de soutien avez-vous besoin pour mettre en œuvre ce planning ?
Nous avons besoin d’un appui technique et financier d’IRC, EAU Vive et la direction régionale de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement (DREAHA). Je sais que l’Etat fait des efforts pour mettre à notre disposition des finances pour l’approvisionnement en équipements, mais le soutien de l’Etat ne prend pas en compte toutes les activités de suivi-accompagnement des acteurs de mise en œuvre. Pourtant, un bon suivi-accompagnement des acteurs locaux est  indispensable pour avoir des services d’eau pérennes car tant que les AUE ne fonctionneront pas, les services d’eau ne fonctionneront pas non plus.
A votre niveau, que promettez-vous de faire pour la mise en œuvre efficiente du plan d’actions ?
Nous allons faire des séances de sensibilisation avec le CCEA pour que les usagers adhèrent aux AUE et à leurs statuts. Ce travail n’a jamais été fait auparavant. Avec une bonne sensibilisation, je suis convaincu que la situation s’améliorera.
Quelle appréciation faites-vous de l’initiative Triple-S, mis en œuvre par IRC et Eau Vive, sur des finances de l’USAID, à travers le programme WA-WASH ?
Sommes ravi d’être l’une des communes bénéficiaires de ce projet. Grâce à l’appui de Triple-S, je puis affirmer sans me tromper que la commune d’Arbinda est la plus performante de toute la province du Soum, en matière d’organisation des services d’approvisionnement en eau potable. Dans les autres communes, ils ne savent pas réellement ce qu’est une AUE, un CCEA ou encore un technicien communal. Grâce au projet nous avons déjà toutes ces entités qui œuvrent à fournir des services d’eau pérennes à l’échelle communale.

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