Skip to main content

Publié le: 31/05/2011

La javellisation des seaux est une méthode simple qui permet de réduire la propagation du

northern-cameroon-open-wel.jpg?w=300&h=224

Checking wells in the village

. Cette maladie mortelle provient d’une bactérie, le Vibrio cholerae, (ou bacille virgule, découverte par Pacini en 1854 et redécouverte par Koch en 1883), qui se propage par l’eau ou les aliments souillés. Un traitement efficace de l’eau consiste à y ajouter du chlore.

En Afrique, le problème vient du fait que la plus grande partie de l’eau n’est pas traitée, cela même dans les réseaux de distribution. Par conséquent, un grand nombre d’agents pathogènes peuvent y être transportés.

En 2009, la population du Cameroun dépassait déjà 19 millions dont seulement 6 % vivent dans l’extrême-nord du pays.

C’est dans cette région, à Kolofata, qu’a été basé e programme de javellisation du seau, la ville disposant d’un centre de santé publique. Le programme couvre 20 villages du département du Mayo-Sava, qui compte une population totale d’environ 29 000 personnes. Mayo-Sava est l’un des deux départements qui ont été touchés par une épidémie de choléra.

Les habitants tirent leur eau du puits dans les vingt villages concernés. Seuls deux villages sont équipés d’un système d’adduction à travers lequel l’eau est vendue. Un certain nombre de règles ont été imposées par le programme :

  • chaque nouveau cas de choléra doit être vérifié par le centre de santé ;
  • le centre de santé doit informé l’équipe de javellisation du centre ;
  • l’équipe doit alors se rendre au village, contrôler les puits et analyser l’eau (pH, la conductivité, la turbidité) ;
  • En cas d’infection,  tous les puits doivent recevoir un traitement.

Un tuteur est formé et désigné pour chaque puits ; il doit s’occuper du processus de javellisation. Ce tuteur doit  toujours rester à proximité du puits pour assurer le traitement des seaux apportés.

L’eau tirée sert principalement à la boisson et pour la cuisine, et parfois au lavage.

Cette étude a cependant été réalisée sur une très courte période et s’est achevée à la fin de la saison des pluies. La question reste de savoir si la population modifie ses pratiques au cours de la saison sèche ? Cela semblerait être le cas, dès lors les protections son-elles toujours prises ?

http://letemps.ch/Page/Uuid/fa0dd6b2-eddb-11df-9672-ef0f04753c78|1

http://www.tropicultura.org/text/v26n4/224.pdf

Patricia Aline HUGONIN, Ingénieure HES, dipl. EPFL, Spécialiste de l’Eau, 

Back to
the top