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Publié le: 28/07/2014

Thème abordé : les outils de suivi et de monitoring des actions de développement dans le domaine de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement.

Certes, à l’heure où nous touchons presque la fin des OMD et que se profilent à un horizon très proche les ODD (Objectifs de Développement Durable), ce forum était une occasion en or de découvrir les travaux réalisés par les uns et les autres pour non seulement confier aux futurs évaluateurs les outils de mesure du degré d’avancement des objectifs mais aussi pour aider les bénéficiaires que sont les usagers d’un équipement hydraulique à mieux maîtriser la gestion de leurs infrastructures.

Expert dans le domaine de l’eau, je me suis plutôt tourné vers les conférences qui traitaient de l’hydraulique, de la gestion des équipements, de l’exploitation des réseaux d’adduction d’eau potable. J’ai été plutôt surpris de découvrir que la plupart des outils développés l’étaient grâce à des financements privés obtenus par des ONG. J’ai été également étonné par le fait que certains outils remplissaient des fonctions très proches et je regrettais qu’il n’y ait pas plus de concertations entre les acteurs pour se coaliser et mener de front une lutte qui doit permettre in fine à tous et à toutes d’avoir droit à l’eau.

Le développement durable passera nécessairement par une société marchande regroupant harmonieusement le monde économique du monde humanitaire.

Appartenant à une société privée qui non seulement à une grande expérience des domaines abordés pendant ce forum mais qui a aussi le devoir d’être sans cesse innovante pour assurer sa survie, je me suis étonné qu’il n’y ait pas plus de lien entre le monde économique et le monde des associations.

Ce n’est pourtant pas faute des appels répétés de Patrick Moriarty ou de Dick Van Ginhoven qui, en matière de développement et de durabilité, parlent de marché, d’affaires, de rapprochement de l’ensemble des acteurs : usagers, autorités publiques, ONG, acteurs privés.

J’ai rencontré bon nombre de participants appartenant soit à des fondations, soit à des ONG, soit à des entreprises dites sociales. J’ai eu le sentiment que les concepts que nous développions, que la vision que nous avions des activités à mener pour tendre enfin vers la durabilité du service de l’eau les intéressaient tous. Mais j’ai eu aussi le sentiment d’être bien seul quand j’évoquais ma recherche de partenariats en vue de monter des programmes pilote. Probablement, mon statut d’opérateur privé gênait.     

Il n’est pas question pour autant de baisser les bras. Le développement durable passera nécessairement par une société marchande regroupant harmonieusement le monde économique du monde humanitaire. Pas si simple mais les conférences telles que celles d’Amsterdam apportent leur petite pierre à l’édifice.

Par Christophe Leger

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