Des milliers de petits réservoirs parsèment le paysage rural de l’Afrique subsaharienne. Ils ont longtemps suscité l’intérêt des acteurs du développement et des universitaires parce qu’ils sont vulnérables et généralement situés dans des régions peu développées et sèches mais permettant l’usage d’une irrigation à petite échelle communautaire.
Publié le: 14/08/2012
D’autre part, des préoccupations ont été soulevées au cours du processus sur les coûts de construction élevés, le mauvais rendement de l’irrigation, la faible capacité de gestion des collectivités et la durabilité des investissements qui semblent être enfermés dans un syndrome de construction et reconstruction négligente. Une réponse commune à ces lacunes a été d’améliorer la conception des projets et l’organisation des agriculteurs en associations d’utilisateurs d’eau(AUE) afin de mieux gérer leurs ressources communes.
Ce rapport, cependant, exige une approche différente basée sur une compréhension renouvelée de petits réservoirs. Des dessins d’informations à partir d’une synthèse comparative portant sur le Burkina Faso, le Ghana, l’Ethiopie et la Zambie.
Ce rapport soutient que les coûts élevés ne sont pas inhérents à la technologie, mais sont causés par des lacunes importantes dans les processus de planification et la mise en œuvre. Des pratiques non standard et corrompues tout au long du cycle du projet augmentent les coûts et affectent la qualité de la construction et donc la performance et la capacité des agriculteurs à maintenir le réservoir dans un état viable.
La performance de petits réservoirs doit être évaluée dans ce contexte d’usages et d’utilisateurs multiples. Une approche intégrée, à la fois dans l’espace (bassin versant) et temporelles (cycle du projet), tient la promesse de la gestion durable des petits réservoirs.
Un exemplaire gratuit de cette publication peut être téléchargé à www.iwmi.org/Publications/IWMI_Research_Reports/index.aspx
Par : Jean-Philippe Venot, Charlotte de Fraiture and Ernest NtiAcheampong