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Publié le: 27/03/2013

Chef du programme Eau, Hygiène  et Assainissement de l’UNICEF, Ruben UM Bayiha participe, à la revue conjointe du PN-AEPA/PAGIRE, avec beaucoup d’attentes, notamment la programmation 2013. Il n’oublie pas cependant pas de faire un plaidoyer pour la prise en compte des services offerts aux usagers au même titre que les ouvrages.

Qu’est-ce que la revue conjointe du PN-AEPA représente pour vous ?

C’est un cadre de concertation très important pour le secteur.  Ça nous permet de voir ce que nous avons fait l’année dernière et de programmer conséquemment ce que nous allons faire l’année 2013. Il s’agit d’a        pprendre des erreurs et aussi des choses qui ont bien marché pour faire en sorte de les améliorer. Personnellement, j’attends beaucoup de cette revue conjointe, surtout au niveau de la programmation pour 2013. Cela nous permettra aussi pour nous aussi d’aligner nos propres programmations par rapport à ces objectifs et ces lignes directrices que le gouvernement met en place.

Dans vos interventions vous sembliez dire que l’accent était mis plus sur les équipements au détriment des services, qu’en est-il exactement ?

Quand on parle d’assainissement et d’eau potable, le but ultime est c’est la santé des gens. L’eau et l’assainissement sont un moyen  évidemment. Se focaliser uniquement sur les ouvrages  de génie civil ne résout pas le problème. On a beau donner des ouvrages d’eau potable et d’assainissement à des gens et que ces gens ne les utilisent pas à bon escient, au finish, leur santé ne changera pas. Le résultat qu’on veut atteindre on ne l’atteindra pas. Evidemment on aura toujours des résultats atteints en termes de  moyens mis en œuvre pour y arriver mais finalement le but ultime, l’impact qu’on veut avoir sur la santé des gens, on ne l’aura pas si on ne tient pas compte de tout ce qu’on appelle  dans notre jargon « software », c’est-à-dire des éléments qui permettent aux gens non seulement d’avoir accès à ces ouvrages mais les utiliser à bon escient pour leur propre santé.

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