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Publié le: 30/05/2012

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Dans le cadre de la commémoration du 48ème anniversaire de la création de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), mardi 22 mai à Niamey, le Ministre nigérien de l’Hydraulique et de l’Environnement, M. Issaka Issoufou a lancé un appel aux pays membres et à la communauté internationale. Il souhaite une meilleure collaboration des États afin de préserver le Lac Tchad qui menace de disparaître.

En cinquante ans, le Lac Tchad, deuxième bassin hydrographique du Niger, a perdu 92% de sa superficie, passant de 25 000km² à 2 000km². Le Ministre a cité comme causes les 

ainsi que la consommation d’eau accrue pour l’irrigation et la construction de nombreux barrages sur les cours d’eau alimentant le lac. Il a également souligné la baisse de qualité de l’eau du lac, polluée par les pesticides et engrais chimiques issus de l’agriculture dans le bassin.

Il résulte de cette situation un assèchement des cultures du bassin qui ne sont plus suffisamment inondées et de fortes menaces sur les écosystèmes du lac. En temps de crise alimentaire, inverser la tendance évolutive du lac semble indispensable. Cela participe aussi à l’effort du gouvernement nigérien pour accroître l’autosuffisance alimentaire à travers l’initiative 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens).

Le Niger compte profiter de la grande rencontre internationale de Rio +20, le du Sommet mondiale sur le Développement Durable, pour défendre les enjeux liés à la survie du Lac Tchad.

Source : Infos-Niger.com, 22 mai 2012.

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