Un taux de couverture élevé ne garantit pas un bon accès des usagers à l’eau potable d’eau. C’est le principal constat à retenir des fiches d’information sur les niveaux de services reçus par près de 55000 villageois localisés dans huit communes du Sahel burkinabè (Arbinda, Dori, Gorgadji, Mansila, Markoye, Seytentenga, Tankougounadié, Titabé). Bien que quasiment […
Publié le: 03/06/2013
Un taux de couverture élevé ne garantit pas un bon accès des usagers à l’eau potable d’eau. C’est le principal constat à retenir des fiches d’information sur les niveaux de services reçus par près de 55000 villageois localisés dans huit communes du Sahel burkinabè (Arbinda, Dori, Gorgadji, Mansila, Markoye, Seytentenga, Tankougounadié, Titabé). Bien que quasiment tous les villages aient un taux de couverture supérieur à 50%, le nombre d’habitants bénéficiant d’un accès conforme à la réglementation oscille entre 0 et 2% par village.
L’écart entre taux de couverture et taux d’accès réel s’explique principalement par la non-utilisation des points d’eau formels par les villageois (la majorité continue de s’approvisionner aux sources non améliorées, quel que soit le taux de couverture), et la faible quantité d’eau prélevée par les usagers des points d’eau (inférieure à 20 litres par jour et par personne).
L’étude entre dans le cadre de l’initiative Triple-S, gérée par l’IRC. Cette initiative vise à promouvoir la pérennité des services d’eau en milieu rural en mettant l’accent sur la fourniture de services fiables et viables. Au Burkina Faso, Triple-S bénéficie d’un financement de l’Agence Américaine de Développement (USAID) à travers le programme WA-WASH.