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Publié le: 09/01/2018

D’une part, on observe les pro subvention dont l’argument principal est la faible capacité des ménages ruraux, généralement pauvres, à financer l’acquisition des biens et services conformes aux normes.

D’autre part, on observe les anti subvention ou pro ATPC dont l’argument principal est l’irréalisme du modèle subventionniste pour l’universalisation des services et son risque de déresponsabilisation des ménages pour la pérennité.

La réalité est que les pro ATPC peinent à présenter des cas de succès (maintien du statut communautaire FDAL et progression sur l’échelle de l’assainissement), tandis que les pro subvention peinent à prouver la faisabilité du financement de leur modèle ainsi que sa durabilité.

La présente note (ci-dessous) a pour ambition de contribuer à structurer un cadre conceptuel réaliste pour la promotion de l’hygiène et de l’assainissement privé pour la réalisation de l’ODD 6.2. On entend ici par hygiène et assainissement privé, l’amélioration des conditions d’évacuation des eaux usées et excrétas et l’amélioration des pratiques d’hygiène individuelles et collectives au sein des ménages ou autres cadres privés de vie. Le cadre conceptuel proposé est la reconstitution des déterminants ayant fait la preuve de leur efficacité au cours des dernières décennies, qu’ils soient étroitement liés à l’hygiène et à l’assainissement ou qu’ils soient dans des domaines similaires et donc jugés transposables. Ce cadre conceptuel se démarque de toute ambition idéologique ou dogmatique ainsi que d’exercice conceptuel à caractère académique. Il se focalise sur une réponse pragmatique directement susceptible d’être mise en oeuvre par les acteurs engagés dans la réalisation de l’ODD 6.2.

Le modèle repose sur 4 principaux déterminants :

  1.  Responsabilisation des citoyens ruraux
  2.  Responsabilisation des ressortissants
  3.  Responsabilisation des opérateurs privés locaux
  4.  Responsabilisation des municipalités
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